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L’Église Saint-Martin est un édifice en pierres qui comporte une nef simple. Construite en 1608 sur d’anciens vestiges (comme beaucoup d'édifice religieux), elle est originale par son plan sans transept, ce qui en fait une église toute simple couverte d'ardoises. On peut apercevoir depuis l’extérieur des contreforts qui soutiennent les murs lui donnant une apparence fortifiée, ainsi qu'un clocher carré en ardoise se terminant en forme de pyramide. Ce dernier est relativement récent car il date de 1932. Il se terminait auparavant par une flèche.

L'église contient un autel en chêne datant du début du XVIIIe siècle, trois tableaux du début du XIXe siècle : "Sainte-Geneviève", "l'Adoration des bergers" et "Saint-Martin en évêque", un groupe sculpté du XVIe siècle "La charité de saint Martin" ainsi qu'un bâton de procession du XVIIIe siècle.

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Le lavoir d'Orvilliers, rue du vieux lavoir

On est loin du temps où la lessive se faisait au bord de la rivière, ou simplement dans les lavoirs où les lavandières outre la satisfaction d’un besoin d’hygiène venaient aussi y trouver des moments de convivialité, d’échanges. Certes des tâches répétitives et épuisantes pour nos lavandières, mais ces endroits ont souvent été sacralisés par des édifices parfois même remarquables.

Ces lavoirs sont aussi les derniers témoins d’époques révolues, de chants, de partages, d’éclats de rire. Mais leur utilisation a été progressivement abandonnée au profit de la machine, du modernisme, plus pratique et il faut bien le dire, moins laborieux. Nos lavoirs sont désormais désertés, pour autant, nombre d’édifices demeurent. La commune d’Orvilliers a la chance aujourd’hui d’en disposer, un joli volume en pierres, et qui est toujours en eau.

Si notre village bénéficie encore de ce lieu Ô combien chargé d’histoires, de secrets inavoués, il laisse échapper le clapotis de l’eau, de visites au fil de l’eau. Il se doit d’être réhabilité, juxtaposant la maison de de M. Pompidou, appelée « Maison Blanche », il n’en demeure pas moins que son illustre père, M. le Président Georges Pompidou a eu l’opportunité de s’y aventurer ; aujourd’hui, il a fait de notre village le lieu de sa dernière demeure.

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